La communauté est-elle terminée?

Les communautés posent souvent des problèmes. Dans les communautés, nous trouvons quelques sujets, les roturiers ou les copropriétaires. Un objet, le bien qui est en communauté, et une forme, le document dans lequel il s'incarne.

On peut aussi distinguer deux types de communautés: celles qui tombent sur un objet et celles qui tombent sur plusieurs objets. Aussi celles qui tombent sur un patrimoine, on les appelle communautés universelles. Les communautés universelles les plus fréquentes sont l'héritage et communauté matrimoniale de gains. Ce sont deux communautés spéciales puisque les sujets sont les héritiers ou les conjoints et l'objet est un héritage. En cas d'héritage, de patrimoine héréditaire ou de patrimoine matrimonial.

La dissolution ou la partition de ces communautés pose des problèmes. Voyons quel est le problème juridique, économique et humain qui sous-tend après la sentence TS (Chambre civile) Phrase no. 458/2020 du 28 juillet. Les faits sont intéressants. Dolores et Segundo se séparent et souhaitent accepter la dissolution de leur coentreprise. Unicité: l'objet de la communauté est composé d'une ferme et d'actions d'une SL appelée Xamons Martinez SL. Cette société a pour partenaires: 1 / le frère de Segundo (46%); 2 / La foncière communautaire de Dolores y Segundo (46%) et Segundo en tant qu'actif privé (8%). Cet atout est le plus important dans la société car il est valorisé 314.123, 33.

En 1ère instance, les actions sont attribuées au mari, SECOND, et Dolores la succession Tuy et une indemnité de 148.344,77 euros. 

L'Audition d'Orense rectifie et accepte la proposition faite par la partie désignée. Selon cela, les actions sont réparties entre Dolores (23%) et Segundo (23%).

Le mari a fait appel en cassation et le TS a épousé la sentence et est revenu à la thèse de la Cour, c'est-à-dire attribuer les actions de la SL à Segundo, et la succession Tuy et l'indemnisation à Dolores. Mais l'arrêt de la Cour suprême ne fait pas l'unanimité: elle a un vote en désaccord de 3 magistrats qui estiment que la solution d'audition doit être appliquée.

Le conflit d'intérêts entre Dolores et Segundo est évident. Dolores ne veut pas les actions de Xamones Martínez SL Elle voit que ses droits économiques en tant que membre minoritaire seront nuls et non avenus et qu'elle ne pourra pas vendre ces actions parce que personne - à l'exception de son ex-mari et de son frère - ne les achètera. Deuxièmement, il ne veut pas payer les 148.344,77 XNUMX euros, ce que demande le juge et ce que confirme finalement la Cour suprême.

La solution me paraît juste, mais il ne fait aucun doute qu’elle pose des problèmes d’interprétation par rapport aux articles 1061 et 1062 du CP.

L'article 1061 établit un principe d'égalité entre les cohéritiers, obligeant le partage à leur attribuer des biens de même nature, qualité et nature. Seulement, lorsque le bien est indivisible ou porte atteinte à son partage (art, 1062 CC), il est autorisé à attribuer le bien à l'un des cohéritiers, en indemnisant les autres en espèces. Le TS applique l'article 1062 à l'hypothèse, reconnaissant même que les actions sont divisibles. Ce critère est combattu par le vote des magistrats dissidents qui comprennent que l'article 1062. Selon le vote dissident, les actions (nature) devraient être attribuées x égales (qualité et espèce) à Dolores et Segundo.

L'interprétation que la Cour suprême donne aux articles 1061 et 1062 dans cette affaire est très souple. Sur quoi est-il basé? En premier lieu, c'est le critère de la partie nommée qui attribue les actions à Segundo avec l'obligation d'indemniser Dolores. Une deuxième raison est que la solution de l'attribution d'actions à la femme Dolorès fait d'elle un membre minoritaire et cela lui est préjudiciable. Bref, il considère les actions dans ce cas comme indivisibles.

Mais en outre, le TS n'applique pas non plus correctement l'article 1062. D'emblée, il part de la considération du caractère indivisible des actions. C'est discutable. La Cour suprême soutient également que, dans ce cas, la possibilité d'une vente aux enchères n'est pas claire. En fait, l'argument part d'une question de principe, à savoir qu'aucun tiers ne voudrait acheter ces actions dans ce cas.

Toutes ces déclarations sont contestées par le vote dissident.

Conclusion.

1 / Je pense que l'interprétation des articles 1061 et 1062 faite par la Cour suprême est correcte et non celle faite par le vote dissident.

2 / Le cas soulevé n'est pas résolu par le CC.

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